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Devenir auto-entrepreneur

3 informations importantes pour bien démarrer votre activité en micro-entreprise.

Le statut auto-entrepreneur a été créé afin de faciliter considérablement l’accès à la création d’entreprise et au travail indépendant. C’est un véritable succès ! En effet, depuis la création du régime en 2009, les micro-entrepreneurs représentent la grande majorité des créations d’entreprises en France et restent en constante augmentation.

 

Pourtant devenir auto-entrepreneurs, c'est créer une entreprise à part entière. En êtes-vous bien conscient ? Le web regorge d’informations très pertinentes sur l’auto-entreprise et sur toutes les manières possibles et imaginables de la mener sur la route du succès. Pourtant, “plus on sait, plus on doute”, alors il est judicieux de faire appel à des experts du statut, ceux d’auto-Entrepreneur.fr comme ceux de PlumeWriter.com sont là pour vous afin de démêler le vrai du faux et surtout de trouver de l’humain derrière toutes ces obligations administratives.

 

Futurs auto-entrepreneurs voici 3 informations importantes pour bien démarrer votre activité en micro-entreprise. 

 

Info n°1 : Oui, un auto-entrepreneur est un chef d’entreprise.

Et cela rime avec responsabilité, sur tous les plans de la vie personnelle et professionnelle. En effet, bien que l’accès au statut soit considérablement facilité, un auto-entrepreneur ne doit pas s’y tromper : en se déclarant, il devient de facto chef d’entreprise, aussi petite, soit-elle. Cela permet toutefois :

  • d’essayer son concept avant de choisir une autre forme juridique,
  • d’exercer une autre activité professionnelle (salarié, étudiant, retraité, invalide…), 
  • de déclarer une nouvelle activité en EI commerciale, artisanale ou libérale (permanente ou occasionnelle),
  • de s’immatriculer gratuitement (sauf agents commerciaux) 
  • de bénéficier d’un régime fiscal léger : micro-entreprise ou prélèvement fiscal libératoire + option micro-social simplifié. 
    • Montant de la déduction fiscale forfaitaire imputé sur votre chiffre d'affaires (71% en cas d'activité commerciale, 50% en cas d'activité artisanale et 34% en cas d'activité libérale) et en cas d'option pour le prélèvement fiscal libératoire le % d'impôts que vous paierez (1, 1,7 et 2,2%)

Par ailleurs, le régime auto-entrepreneur ne sépare pas l’identité morale et physique. Autrement dit, quand d’autres statuts séparent le patrimoine personnel du patrimoine professionnel, le chef d’une auto-entreprise est, quant à lui, responsable sur son patrimoine des dettes qu’il pourrait contracter au titre de son activité.

 

Bonne avancée depuis 2015 cependant : la résidence principale d’un auto-entrepreneur ne peut plus faire l’objet de saisie en cas de créances et d’impayés. Là-dessus, au moins, vous pourrez dormir sur vos deux oreilles. PlumeWriter peut vous conseiller sur les démarches juridiques à organiser au moment de la déclaration d’activité, pour mettre à l’abri vos biens, et de pouvoir bénéficier d’un revenu journalier en cas d’arrêt (maladie, hospitalisation…).

 

Bonne nouvelle depuis janvier 2019, tout créateur d'entreprise bénéficie de réduction et d'exonération partielle de cotisations sociales pour la première année d'exercice sans remplir de formulaire. l'ACCRE n'existe plus!

 

Info n° 2: Les obligation légales du chef de micro-entreprise. Même simplifiées et succinctes, il y a des obligations légales à respecter. Pas de panique pour autant, en réalité, il y a très peu de démarches à réaliser pour maintenir son statut d'auto-entreprise en toute conformité. Il suffit  :

  • de respecter le plafond CA : 170 000 € pour les activités commerciales ou 70 000 € pour les activités artisanales ou libérales,
  • de gérer son entreprise avec un minimum de comptabilité recette dépense simplifiée mais obligatoires. Les auto-entrepreneurs ont l’obligation de conserver toutes les factures ou pièces justificatives relatives à leurs achats et à leurs ventes de marchandises ou de prestations de services ainsi que les déclarations de chiffre d’affaires effectuées auprès de l’Urssaf.
  • de bénéficier de la franchise de base de TVA  : seuil à respecter 82 800 € ventes 33 200 € services;
  • de déclarer (tous les mois ou trimestre selon l'option choisi) et calculer des cotisations sur le chiffre d’affaires réalisé, soit : 
    • Achat / revente de marchandises, vente de denrées à consommer sur place et de prestations d'hébergement (bénéfices industriels et commerciaux) (BIC)* : 12,8 %
    • Prestations de services commerciales ou artisanales (BIC ou BNC), et activités libérales relevant de la Sécurité sociale des indépendants ou de la CIPAV au titre de l'assurance vieillesse. 22 %
  • d’avoir un compte bancaire normal et non-professionnel dédié à l’activité à partir de 10 000 €de Chiffre d'affaires.
  • de payer la Cotisation Foncière des Entreprises à partir de la 2e année d’exercice.
    • 0,1 % du chiffre d’affaires pour les commerçants ; 0,2 % du chiffre d’affaires pour les professionnels libéraux et prestations de services ; 0,3 % du chiffre d’affaires pour les artisans.

 

Rien d’impossible à qui souhaite se lancer en indépendant. Une fois que vous êtes bien informé sur ces obligations, il ne vous reste plus qu’à vous concentrer sur votre profession et vous faire aider sur les démarches administratives si vous n'êtes pas très à l'aise. PlumeWriter propose des forfaits mensuels pour s'occuper à votre place des démarches administratives, faire vos déclarations ou vos factures.

 

N'oubliez pas que si ce statut n'oblige pas à des appels à cotisations sociales forfaitaires, il n'y a pas de protection sociale minimum. Elles seront toujours à hauteur de vos cotisations payées (minimum de CA à déclarer pour cotiser pour la retraite ou la maternité). Pas de cotisations, pas de protection sociale.

  • Par exemple le chiffre d'affaires minimal pour valider un trimestre de retraite en 2017 : 5 048 € pour les activités commerciales, 2 928 € pour les prestations de service et 2 218 € les services relevant des BNC et les activités libérales.

 

Info n°3 : un auto-entrepreneur peut cumuler plusieurs activités.

C’est tout à fait possible, mais il y a certaines conditions à respecter. Pour réussir à conjuguer plusieurs de vos talents sous votre activité auto-entrepreneur, il vous suffira tout simplement de bien connaître les règles.

 

S’il s’agit de cumuler une activité auto-entrepreneur en parallèle de votre activité de salarié, il n’y a généralement aucun problème. Exception faite des fonctionnaires qui devront vérifier auprès de leur hiérarchie si une activité indépendante est envisageable et de certains salariés de secteurs sensibles. De manière générale, si votre activité auto-entrepreneur ne rentre pas en conflit avec la clause de non-concurrence de votre contrat, tout doit se passer pour le mieux. Avec un peu d’organisation, vous n’êtes plus très loin d’enchaîner les factures en toute agilité.

 

Enfin, si vous souhaitez cumuler deux activités indépendantes, alors il faudra se pencher sur la nature de chacune des activités envisagées. En effet, en France, toutes les activités autorisées à être exercées sous ce régime sont réparties dans trois catégories majeures :

  • libérale ;
  • vente et achat de marchandises ;
  • prestation de services commerciales ou artisanales.

Chacune de ces catégories vous oblige à respecter différents taux de charges sociales et différents seuils de chiffre d’affaires. Donc, si un auto-entrepreneur souhaite exercer deux métiers, il faudra simplement le déclarer au moment de la création. Il y aura alors une activité principale, la plus lucrative, et une activité secondaire.”.

 

En effet, un auto-entrepreneur qui cumule deux activités de même nature n’a pas à se soucier de séparer son chiffre d’affaires global en fonction de la provenance de ce dernier. Sur la déclaration de chiffres d'affaires, il faut additionner le chiffre d’affaires des deux Mais attention, même si vous avez plusieurs activités, le seuil de chiffre d’affaires à respecter n’est pas doublé. Pour savoir quel plafond respecter, vous devez déterminer votre activité principale, c’est-à-dire celle qui est la plus importante en termes de chiffre d’affaire lors de votre immatriculation.  Retenez bien : vous devez respecter le seuil de chiffre d’affaires global annuel d’une catégorie, pas d’une activité.

 

Et quand un auto-entrepreneur cumule deux activités de nature différente, que se passe-t-il ? Dans ces situations, il existe deux cas de figure : votre activité principale relève de la vente de marchandises la seconde de la prestations de service.

Vous devrez respecter un plafond de chiffre d’affaires de 170 000 €, à l’intérieur duquel la partie relative à la prestation de services ne pourra pas dépasser 70 000 €.

A l'inverse, Votre activité principale est celle de prestation de services, avec un plafond de chiffre d’affaires de 70 000 €, auquel s’ajoute 100 000 € pour l’activité de vente.

Il suffit de reconnaître et de mémoriser le vôtre :

.Prestation de services et activités libérales : 70 000 € + 100 000 € uniquement si l’activité secondaire est commerciale ;

Activité commerciale en principale : 170 000 € comprenant les 70 000 € maximum pour l’activité secondaire de prestations de services..

En bref, le statut auto-entrepreneur est idéal pour se lancer et développer son projet. Que vous souhaitiez uniquement cumuler quelques missions ou tester une activité dans le but de créer une entreprise de taille plus conséquente par la suite, ce régime s’adapte. Cette flexibilité reste de loin son plus gros avantage. Mais elle implique aussi un certain nombre de subtilités dont il faut avoir connaissance. Il n’y a pas deux auto-entrepreneurs qui se ressemblent dans leurs projets. Aussi, PlumeWriter vous conseille, vous qui souhaitez vous lancer, de prendre dès le début le bon réflexe : s’informer et se faire accompagner !

 

 

  • d’essayer son concept avant de choisir une autre forme juridique,

  • d’exercer une autre activité professionnelle (salarié, étudiant, retraité, invalide…), 

  • de déclarer une nouvelle activité en EI commerciale, artisanale ou libérale (permanente ou occasionnelle),

  • de s’immatriculer gratuitement (sauf agents commerciaux) 

  • de gérer son entreprise avec un minimum de comptabilité recette dépense simplifiée. Les auto-entrepreneurs ont l’obligation de conserver toutes les factures ou pièces justificatives relatives à leurs achats et à leurs ventes de marchandises ou de prestations de services ainsi que les déclarations de chiffre d’affaires effectuées auprès de l’Urssaf.

  • de bénéficier d’une franchise de base de TVA  : seuil 82 800 € ventes 33 200 € services

  • et d’un régime fiscal léger : micro-entreprise ou prélèvement fiscal libératoire + option micro-social simplifié. 

  • de calculer des cotisations sur le chiffre d’affaires réalisé, (pas de cotisations sociales obligatoires mais pas de protection)

  • d’avoir un compte bancaire normal et non-professionnel dédié à l’activité.

A

  • payer la Cotisation Foncière des Entreprises à partir de la 2e année d’exercice.

Rien d’impossible à qui souhaite se lancer en indépendant. Une fois que vous êtes bien informé sur ces obligations, il ne vous reste plus qu’à vous concentrer sur votre profession et vous faire aider sur les démarches administratives si vous n'êtes pas très à l'aise. PlumeWriter propose des forfaits mensuels pour s'occuper à votre place des démarches administratives, faire vos déclarations ou  vos factures..

N'oubliez pas que si ce statut n'oblige pas à des appels à cotisations sociales forfaitaires, il n'y a pas de protection sociale minimum. Elles seront toujours à hauteur de vos cotisations payées (minimum de CA à déclarer pour cotiser pour la retraite ou la maternité). Pas de cotisations, pas de protection sociale.

Info n°3 : un auto-entrepreneur peut cumuler plusieurs activités

C’est tout à fait possible, mais il y a certaines conditions à respecter. Pour réussir à conjuguer plusieurs de vos talents sous votre activité auto-entrepreneur, il vous suffira tout simplement de bien connaître les règles.

S’il s’agit de cumuler une activité auto-entrepreneur en parallèle de votre activité de salarié, il n’y a généralement aucun problème. Exception faite des fonctionnaires qui devront vérifier auprès de leur hiérarchie si une activité indépendante est envisageable et de certains salariés de secteurs sensibles. De manière générale, si votre activité auto-entrepreneur ne rentre pas en conflit avec la clause de non-concurrence de votre contrat, tout devrait se passer pour le mieux. Avec un peu d’organisation, vous n’êtes plus très loin d’enchaîner les factures en toute agilité.

Enfin, si vous souhaitez cumuler deux activités indépendantes, alors il faudra se pencher sur la nature de chacune des activités envisagées. En effet, en France, toutes les activités autorisées à être exercées sous ce régime sont réparties dans trois catégories majeures :

  • libérale ;
  • vente et achat de marchandises ;
  • prestation de services commerciales ou artisanales.

Chacune de ces catégories vous oblige à respecter différents taux de charges sociales et différents seuils de chiffre d’affaires. Donc, si un auto-entrepreneur souhaite exercer deux métiers, il faudra simplement le déclarer au moment de la création. Il y aura alors une activité principale, la plus lucrative, et une activité secondaire.”.

En effet, un auto-entrepreneur qui cumule deux activités de même nature n’aura pas à se soucier de séparer son chiffre d’affaires global en fonction de la provenance de ce dernier.  Tout bonnement parce qu’il paiera pour ses deux métiers les mêmes taux de cotisations sociales.Sur la déclaration de chiffres d'affaires il faut additionner le chiffre d’affaires des deux activités chaque mois ou chaque trimestre. Attention en revanche, cela ne signifie pas que le plafond de chiffre d’affaires double ! Retenez bien : vous devez respecter le seuil de chiffre d’affaires global annuel d’une catégorie, pas d’une activité.

Et quand un auto-entrepreneur cumule deux activités de nature différente, que se passe-t-il ? Dans ces situations, il existe deux cas de figure, il suffit de reconnaître et de mémoriser le vôtre :

  • Prestation de services et activités libérales : 70 000 € + 100 000 € uniquement si l’activité secondaire est commerciale ;
  • Activité commerciale en principale : 170 000 € comprenant les 70 000 € maximum pour l’activité secondaire.

En bref, le statut auto-entrepreneur est idéal pour se lancer et développer son projet. Que vous souhaitiez uniquement cumuler quelques missions ou tester une activité dans le but de créer une entreprise de taille plus conséquente par la suite, ce régime s’adapte.  Cette flexibilité reste de loin son plus gros avantage. Mais elle implique aussi un certain nombre de subtilités dont il faut avoir connaissance. Il n’y a pas deux auto-entrepreneurs qui se ressemblent dans leurs projets. Aussi, PlumeWriter vous conseille, vous qui souhaitez vous lancer, de prendre dès le début le bon réflexe : s’informer et se faire accompagner !